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Festival #18

Paysage-fiction

Entrée libre
12 OCT. – 08 DEC. 2018

Paysage-fiction
vernissage le 11 oct. 19h

A la manière d’un voyage, cette exposition vous invite à découvrir des installations et des vidéos immersives, augmentées et interactives qui célèbrent la nature et ses éléments. Des paysages à explorer, à habiter comme autant d’histoires dont vous êtes l’auteur et qui révèlent les corrélations subtiles et ambiguës qui lient le destin de l’homme à son environnement naturel.

En co-production avec le Tetris, dans le cadre de « Un Été au Havre ».

Absynth, HeHe

Absynth
HeHe (All/Gb)

fiction climatique immersive - 2018

Absynth est un diorama à grande échelle qui reproduit l’espace d’une forêt. Dans cet environnement à la fois réel et abstrait, des événements climatiques artificiels surviennent faisant référence aux séquences météorologiques fantomatiques telles que la pluie acide ou les nuages toxiques. Le public se trouve ainsi devant une séquence où la végétation fluorescente s’accorde aux tonalités vertes et vénéneuses d’une atmosphère en lévitation, où la gravité semble s’être inversée. La forêt, autrefois sujet romantique et symbole de la nature, devient ici surnaturelle, immergée dans une fiction climatique et psychédélique.

En collaboration avec Jean-Marc Chomaz et une création sonore de Jean-Philippe Renoult & Dinah Bird.

Dune, Claire Isorni

Dune
Claire Isorni (France)

Installation visuelle – 2015

Cette pièce fonctionne comme une miniature de décor de science-fiction.

Elle met en scène un vivarium semblant à première vue inhabité. Aléatoirement et de manière presque imperceptible, le sable s’anime laissant deviner la présence d’une créature qui demeure invisible.

Dune, Claire Isorni▶
Screencatcher, J. Emard Festival Mirage© ADAGP Paris image

Screencatcher
Justine Emard (France)

dessins et application de réalité augmentée - 2011-2015

Screencatcher a pour point de départ l’enquête menée par Justine Emard en 2008 sur la disparition des cinémas de plein air américains. Elle comprend huit dessins au feutre de driver-in theaters laissés à l’abandon, que le spectateur est invité à regarder à travers un écran d’iPhone ou d’iPad. Grâce à un logiciel, des vidéos se superposent aux dessins manuels augmentant l’espace dessiné d’une réalité virtuelle. Le logiciel agit tel un filtre à la manière des dreamcatcher chez les Indiens Navajos qui évacuaient les cauchemars pour ne garder que les images positives des rêves et auquel le titre de l’œuvre fait référence. En associant dessins et réalité augmentée, l’installation fait fusionner différents niveaux de réalité et propose ainsi une expérience inédite du paysage. Mêlant écrans dessinés et écrans réels, Screencatcher offre une mise en abîme de l’image et modifie la position du spectateur qui devient acteur à part entière du dispositif.

Co-production Vidéoformes avec la participation du DICRéAM, Ministère de la culture, CNC, CNL et le soutien de la DRAC Auvergne. Cette série inclut des dessins de Intermissions, co-production Laffy-Maffei gallery

Screencatcher, Justine Emard ©Festival Mirages - ADAGP Paris▶
Les Ambassadeurs, D.de Tscharner

Les Ambassadeurs
David de Tscharner (Suisse)

Sculptures mixed media - 2016

Comment créer du volume, donner vie à des images prises sous une paroi de plexiglas ? Souvent composées de formes végétales, ses réalisations associent photographie, sculpture et peinture et créent une forme de mouvement. Le travail de David de Tscharner peut être caractérisé par le “déplacement”. Celui des procédés, des techniques, du corps dans l’espace mais aussi celui du passage du geste maîtrisé dans l’incontrôlé. Ces œuvres, même si elles témoignent d’une technicité, relèvent dès lors du hasard et de l’accident. Il restitue l’état de surprise que procure la découverte d’objets lors de ses déambulations.

Courtesy de l’artiste et Galerie Escougnou-Cetraro

Exsurgence au festival Exhibit! - crédit Le Tetris

Exsurgence
Fabien Léaustic (France)

Installation - création 2018

Plusieurs saignées ont été réalisées au marteau sur des murs en placoplâtre. Ces ouvertures laissent apparaître ce dont les murs semblent être constitués. Une sorte de liquide épais s’écoule comme si tout le bâtiment en était fait. Avec cette création qui fait suite à Cariatide, Fabien Léaustic souhaite révéler la beauté physique de la terre, dans tout ce qu’elle a à ses yeux d’extraordinaire et de sublime : une force pigmentaire brute, un matériau malléable, une sensualité délicate. Cette terre que l’artiste recycle et réutilise au gré de ses projets prolonge son engagement et son admiration envers cette substance originelle de la création, qui s’écoule délicieusement dans les entrailles du mur. Le mécanisme, tournant en circuit fermé, propose un mouvement qui semble infini, non sans une certaine interpellation quant à l’inépuisabilité des ressources naturelles.

Co-production : accès)s( & le Tetris

Cariatide, Fabien Léaustic▶
La couleur des nuages, Fabien Leaustic

La couleur des nuages
Fabien Léaustic (France)

Installation vidéo - 2016

Cette œuvre prend place dans la famille déjà grande des machines ou dispositifs mécaniques, optiques ou électroniques destinés à capter, enregistrer et amplifier des phénomènes aux confins du visible, là où l’art et la science peuvent se rencontrer. Il s’agit ici rien de moins que de révéler les couleurs prisonnières d’un ciel gris, de les faire miroiter sur un écran avec le concours et l’adhésion d’un œil disposé à les chercher. Sitôt branché, l’écran affiche un programme, un générique, tous les opérateurs et petites mains qui ont joué dans ce scénario atmosphérique, météorologique pour entraîner le regard dans une aventure spéculative, au-delà du miroir et des apparences, dans un parcours émaillé d’interrogations sur les êtres de la métamorphose, la géométrie des sphères ou l’organisation interne des couleurs.

La couleur des nuages, Fabien Léaustic▶
Documentary Nostalgia, Jung Yeondoo

Documentary Nostalgia
​Yeondoo Jung (Corée)

vidéo – 2007

« J’ai tourné l’intégralité de l’oeuvre au Musée National d’Art Contemporain de Séoul. Mon équipe et moi-même avons construit une série de plateaux dans le musée, et l’idée était basiquement de placer la caméra à un endroit, d’appuyer sur le bouton d’enregistrement, et de laisser tourner pour toute la durée de l’oeuvre. Les films populaires et la TV sont en général construits grâce au montage. S’il y a une scène de dialogue, le réalisateur va filmer une personne puis l’autre et une conversation se développe malgré ces déplacements de caméra. Mais dans Documentary Nostalgia, c’est presque comme si la Terre était immobile et que tout l’univers lui tournait autour. Cette idée de « une scène, une prise » est une façon très primitive d’utiliser une caméra. Par exemple, si je voulais filmer une scène dans une classe avec deux angles différents, d’ordinaire j’arrêterais simplement la caméra après la première prise, la déplacerais, et filmerais à nouveau. Mais dans mon cas, si je veux changer d’angle, je demanderais à tout le monde sur le plateau de se lever avec sa table et sa chaise et de les changer de sens, puis l’équipe technique déplacereait les murs et les changerais de sens pour créer un nouveau point de vue. Pour Documentary Nostalgia, nous avons créé six scènes différentes : la maison de mes parents, la rue de la pharmacie de mon père, une rizière, un pâturage, une forêt et le sommet d’une montagne… ».

Yeondoo Jung.

Documentary Nostalgia, Jung Yeondoo ▶
Tempête à Vielle-Saint-Girons, sans titre n°3, Jacques Perconte image

Vielle-Saint-Girons n°3 et Buccleuch Church on the Kirk Burn, n°3 - 2016
Jacques Perconte (France)

Dyptique vidéo générative

Centré sur la notion de paysage, le travail de Jacques Perconte consiste à ressaisir la nature, notamment dans le rapport culturel et technique que nous construisons avec elle. Ces vidéos génératives sont des films infinis, où l’image numérique devient une matière picturale vivante. Une vibration s’installe ; le paysage se métamorphose et s’abstrait. La nature se fait tableau vivant dans un mouvement qui emporte l’image du net au flou, du littéral au littéraire, du naturel au pixel.

Interview de Jacques Perconte sur Poptronics

La fenêtre, Laurent Pernot image

La fenêtre et Tenir la mer
Laurent Pernot (France)

Installations vidéo - 2010 et 2015

Laurent Pernot expérimente des processus temporels, poétiques et immersifs. Ses œuvres s’articulent autour des notions de visible et d’invisible, du temps et de la mémoire, de l’éphémère et de l’éternité, de l’être humain et de la nature… Une dimension onirique s’échappe de son univers à la fois poétique, fragile et inquiétant.

Interview - Processus (c) Spoa films▶
Planète A, Momoko Seto

Planète A
​Momoko Seto (Japon)

Video - 2008

Le monde est devenu une vaste planète desséchée, où la culture du coton exercée à outrance pour des raisons économiques, est la cause principale de la désertification. Un désert salin recouvre des hectares de terrain asséché où apparaissent de curieux arbres de sel. Ce phénomène fait écho à une plus grande catastrophe écologique, la désertification de la mer d’Aral, avec toujours l’homme comme responsable.

Planète A, Momoko Seto▶
Planète Z, Momoko seto

Planète Z
​Momoko Seto (Japon)

Vidéo - 2011

Organique et fascinante plongée en mode macro au cœur d’une guerre biologique entre végétaux et champignons envahisseurs. Utilisant la technique du timelapse associée à des ingrédients 100 % naturels, Planet Z détourne admirablement les échelles et émerveille par son originalité visuelle.

Planète Z, Momoko seto▶ interview de Momoko Seto (c) leslutinsducm▶
Tidal Empire (Animist), Perry Hall

Tidal Empire (Animist) et Native
Perry Hall (usa)

vidéo - 2011 et 2012 - collection FRAC Centre

À l’aide d’une caméra numérique à très haute résolution, l’artiste filme en direct le comportement de la matière colorée liquide sur laquelle il agit préalablement par mélange de substances (huile et eau) et apport de stimuli. Il agite, provoque des vibrations sonores ou introduit des liquides magnétiques (ferrofluides) pour mettre en mouvement la matière et penser la peinture comme un processus dynamique qui se déroule dans le temps. Les événements picturaux qui se produisent, à la fois provoqués et aléatoires, témoignent d’une proximité visuelle avec des phénomènes naturels : coulées, laves torrentielles, tourbillons et autres mouvements de marée. Ils révèlent aussi la peinture comme matière intelligente, capable de s’auto-organiser de manière semi-autonome et de croître.

Perry Hall - Interview (9th ArchiLab - Frac Centre-Val de Loire)▶
Exploded Views, Naïmé Perrette

Exploded Views et Devouring Cartography
Naïmé Perrette (be)

Installation et vidéo - 2016-2017

Une vue agrandie d’une péninsule, une étendue de terre plane. Un moment d’aspiration se produit avant que la vue aérienne ne devienne vue de la rue. C’est le seuil de représentation entre deux illusions de perspective. Les vues éclatées sont jointes dans l’espace, dans un objet qui doit sa forme et sa force à l’assemblage d’images. Baudrillard a construit le concept d’ « hyperréalité » sur « L’Exactitude dans la science » de Borges, dans lequel un grand Empire créait une carte si détaillée qu’elle était aussi grande que l’Empire lui-même. Lorsque l’Empire décline, la carte disparaît dans le paysage. « Désormais, c’est la carte qui précède le territoire - précession des simulacres - c’est la carte qui engendre le territoire et si nous devions faire revivre la fable aujourd’hui, ce serait le territoire dont les lambeaux sont en train de pourrir lentement sur la carte ». Donc, un google-earth omniprésent est un symptôme de la même psychose. En réaffirmant les propriétés sculpturales de la cartographie, la Naïmé Perrette s’appuie sur la complexité des zones en perpétuel changement et sur leurs représentations. (Daniel Vorthuys).

Dévouring Cartography, Naïmé Perrette▶
Bertrand Lamarche, MAP

MAP
Bertrand Lamarche (France)

Installation - 2011

Un pipeline produit un dense brouillard qui se répand à la surface d’un tissu noir. Chaque jet de fumée crée la nouvelle carte d’une intrigue fantastique, qui n’existe que jusqu’à sa propre disparition. Entre land art et modélisme, Map configure la topographie fictive d’un territoire où le brouillard met en place un motif géologique, éphémère et évanescent. Les matériaux utilisés par l’artiste Bertrand Lamarche sont simples, souvent issus de la récupération. Il se dégage pourtant de ces installations une poésie troublante, une magie aux trucages visibles.

Loop Forest, Gabriel Lester

Loop Forest
Gabriel Lester (Pays-Bas)

Installation cinématographique - 2016

« Mes œuvres, films et installations proviennent d’un désir de raconter des histoires et de construire des environnements qui soutiennent ces histoires ou proposent leur propre interprétation narrative. Après avoir étudié le cinéma et les beaux-arts, mes œuvres devinrent ce qui pourrait être qualifié de cinématographique, sans nécessairement utiliser de film ou de vidéo. Comme le cinéma, ma pratique a embrassé tous les médias imaginables et occupe à la fois le temps et l’espace. Les œuvres d’art proposent une durée de tension et sont soit implicitement narratives, explicitement visuelles ou les deux à la fois. Ces œuvres véhiculent rarement un message explicite ou une idée singulière, mais proposent plutôt des manières de se rapporter au monde, comment il est présenté et quels mécanismes et composants constituent notre perception et notre compréhension de celui-ci ».

Gabriel Lester

interview (c) biennaleofsydney▶
Auto Observatory, Mischa Daams

Auto Observatory : Duet /L
Mischa Daams (Pays-Bas)

Installation cinématographique - 2018

Auto Observatory est une installation cinématographique immergeant le public dans un univers de sensations tactiles, visuelles et sonores. Un monde d’images se déploie sur un écran animé par des mouvements d’airs, et génère une chorégraphie de motifs complexes et fluides. Leur nature abstraite donne lieu à des associations d’idées et d’imaginaires chez le spectateur qui peut y voir un essaim de vol d’oiseaux, des poissons grouillants, des nuages observés depuis le ciel. L’écran se fait poumon, qui expire et inhale, et sert un objectif phénoménologique : soumis aux forces qui l’entourent, il invite le spectateur dans un monde bien au-delà de son espace-temps.

 Outretemps, Atsunobu Kohira

Outretemps
Atsunobu Kohira (Japon)

Installation lumineuse – 2013

La lumière est une composante essentielle d’un tableau. Les peintres travaillent les couleurs afin d’exprimer leur propre lumière, naît des pigments de peinture, des poudres issues des minéraux et des plantes. Le pigment Outremer est particulièrement prisé des peintres. Extrait du lapis-lazuli -pierre rare importée d’Afghanistan- il est utilisé pour peindre le ciel. Dans Outretemps, le lapis-lazuli se matérielise tel une sculpture de lumière LED et rayonne dans l’espace d’exposition. La pierre et l’objet industriel dialoguent pour offrir un espace azur distant de quelques siècles.

Buzz Aldrin Syndrome, Quentin Euverte et Florimond Dupont

Buzz Aldrin Syndrome
Florimond Dupont (France), Quentin Euverte (France)

Installation sonore et cinématographique - 2017

Les bandes sonores de films de science-fiction sont « traduites » en courants électriques qui sont injectés dans différentes solutions chimiques. Ces « electrolyses » provoquent des changements dans les liquides. Au fur et à mesure du temps et des stimulations électriques, se créent diverses réactions chimiques et des dépots de sédiments se forment au fond des bouteilles et d’étranges environnements colorés apparaissent. Ceux-ci finissent par ressembler aux paysages des films de science-fiction et l’image vient alors complèter la bande sonore qui les a généré.

Les images des vidéos et les bandes sonores sont issus des bouteilles. L’illumination de leurs processus correspondant se mélangent avec des images de films et du télescope Hubble. Fiction et réalité, le micro et le macrocosmique se combinent dans un mashup de high-tech et d’improvisation.

Le syndrome de Buzz Aldrin est le terme choisi par le grand astronaute Aldrin, pour décrire le sentiment de mélancolie qui peut naître suite à la réalisation d’une expérience incomparable. Pour cette installation immersive et multi-sensorielle, les artistes français Quentin Euverte et Florimond Dupont s’inspirent de la réalité de l’exploration spatiale et de ses plus célèbres représentations fictives.

Terralogue, Atsunobu Kohira au festival Exhibit ! - crédit Le Tetris

Terralogue
Atsunobu Kohira (Japon)

Installation interactive sonore - Création 2018

Parler vers le sous-sol et sentir la terre. La voix plonge au sous-sol, le corps reste sur la terre. Terralogue est un instrument sonore inspiré par les expériences de tremblements de terre vécu par l’artiste, enfant, au Japon. Cet instrument permet de moduler la voix pour atteindre les fréquences sonores d’un tremblement de terre. Au fonds d’un puits, le foyer est enterré profondément afin que le tremblement de la voix se propager dans le sol, telle la vibration en surface d’un écho chtonien.

Co-production accès)s( et le Tetris

Infravoice, Atsunobu Kohira▶

— Grande galerie Bel Ordinaire — Billère

du 12 octobre au 8 décembre 2018

du mercredi au samedi de 15h à 19h) (entrée libre & gratuite

— vernissage le jeudi 11 octobre à 19h) (entrée libre & gratuite

— atelier jeune public le jeudi 11 octobre à 19h) (entrée libre & gratuite

— visites guidées les samedis 13 octobre, 3 novembre, et 8 décembre à 16h) (gratuit sur réservation

— visite contée (dès 3 ans) samedi 1er décembre à 16h) (gratuit sur réservation

— visites scolaires et ateliers de pratiques artistiques du primaire à l’enseignement supérieur, sur demande

— visite anniversaire (en partenariat avec le Café Suspendu) : expo + goûter

Plus d’infos : communication@acces-s.org / 05 59 12 87 44

—

Le Bel Ordinaire

Les abattoirs
allée Montesquieu
64140 Billère

Voir sur la carte

A travers divers médiums (la photographie, la vidéo, les installations et la réalité augmentée),  Justine Emard questionne l’image dans sa matérialité. Nombre de ses œuvres explorent les paradigmes de l’image cinématographique que sont l’écran, le cadre et le hors-champ. Lors d’un voyage de création à Dallas, aux Etats-Unis en 2008, elle mène une enquête sur la disparition des drive-in theaters (cinémas de plein air). Ce moment décisif dans sa pratique la conduit à traquer et photographier tous les rectangles de peinture blanche posés par des anonymes sur les murs de la ville, tels des écrans potentiels. Elle inaugure sa réflexion sur l’idée d’une disparition progressive de l’image. Réflexion qu’elle poursuit notamment dans une série photographique fondée sur un travail de recadrage du paysage à travers des ouvertures d’immeubles laissés à l’abandon. L’intérêt de l’artiste pour les ruines, les espaces et architectures abandonnés se double d’une tentative d’y réinjecter une vie nouvelle comme pour résister à une tentation mélancolique post-moderne et imaginer une nouvelle manière de construire notre regard. (Pauline Vidal, 2014)

Yeondoo Jung est né à Jinju en 1969, il vit et travaille à Séoul. À travers différentes pratiques (photographie, vidéo, papier peint…), l’artiste met en scène les rêves des gens qu’il rencontre : à partir de relations qu’il tisse avec les autres, il construit une fiction, basée sur une part de réalité et de fantasmes de ses interlocuteurs. Après une formation en sculpture à Séoul et à Londres, Yeondoo Jung développe différentes pratiques (photographie, vidéo, papier peint…) visant à mettre en scène les rêves des gens qu’il rencontre. À partir des relations qu’il tisse avec les autres, il construit avec eux une fiction, toujours fondée sur la part de réalité et de fantasmes de ses interlocuteurs. Son travail a été montré dans de nombreuses expositions personnelles et collectives en Asie, mais aussi en Europe et aux États-Unis. Dans le cadre de l’Année de la Corée en France en 2015, Yeondo Jung a produit 5 projets pour 5 lieux en France : le MAC VAL, pour Le Tri Postal avec l’exposition « Séoul, vite vite », pour la Mac de Créteil, La Friche belle de mai à Marseille et Le Lieu Unique à Nantes.

Momoko Seto est née en 1980 à Tokyo, Japon. Après avoir été scolarisée au Lycée français de Tokyo, elle vient en France suivre les études d’Art à l’École supérieure des beaux-arts de Marseille, puis au Fresnoy, Studio National des Arts Contemporains. Elle commence par réaliser des court-métrages et des documentaires pour le CNRS. Elle réalise également des films hybrides, mélangeant différents genres, et transforme les éléments du quotidien à un univers poétique et singulier, comme par exemple ses animations expérimentales, « PLANET A » et « PLANET Z » ou ses vidéos « porno fruits de mer ». Momoko Seto a réalisé de nombreux courts-métrages et documentaires qui ont été présentés et récompensés dans plusieurs festivals internationaux. Son dernier film PLANET ∑ a reçu le prix Audi Short Film Award au 65e Berlinale, un prix décerné aux oeuvres « à forte signature artistique et avant-gardes ».

Dans sa pratique associant peinture et cinéma, Perry Hall aime à utiliser des forces dynamiques naturelles (turbulence, thermodynamique, magnétisme, gravité, réactions chimiques) sans aucun processus numérique. Son projet en cours explore la relation entre la peinture, la nature et la technologie et interroge la notion de ce que peut être la peinture. Il a participé à de nombreuses expositions collectives et présenté des solo show à la NeueNational Gallerie, Berlin, l’Espace Artistes à New York, au Centre FRAC à Orléans France, à Pékin Fine Arts, Diana Lowenstein, Miami, La Tokyo Art Fair, Le Musée d’Art Williams College et le Smithsonian Cooper-Hewitt National Design Museum à New York.

Diplômée en Cinéma d’animation à l’ENSAD et passée par la Rijksakademie d’Amsterdam,  Naïmé Perrette travaille la vidéo, l’animation, le collage et l’installation. Elle crée des espaces multi-couches pour agréger les subjectivités par rapport aux valeurs sociales et à leurs représentations. Elle attire l’attention sur les paradoxes émotionnels, la profondeur dans la pratique et les incohérences de l’idéalisme. Ses recherches actuelles portent sur l’établissement de nouveaux écosystèmes, phénomènes naturels, représentations territoriales et leurs interférences. Elle se concentre sur les récits d’îles artificielles qui incarnent le désir humain de projeter de nouvelles règles et de contrôler la croissance vivante. Elle expose régulièrement son travail, principalement dans des festival dédié au cinéma, dans toute l’Europe.

Mischa Daams est un artiste interdisciplinaire qui vit et travaille à La Haye, aux Pays-Bas. Après un baccalauréat en design multimédia, il a terminé sa maîtrise en ArtScience en 2013 à la Royal Academy of Arts et au Royal Conservatory de La Haye. Son travail a été présenté internationalement dans des expositions et des événements tels que : Ars Electronica [AU], Berlin Atonal [DE], Centre d’art Nabi Seoul [KR], Lab30 [DE], Festival d’art vidéo d’Athènes [GR], Festival FIBER [NL] et TodaysArt [NL]. La pratique artistique de Daams consiste en des environnements expérientiels, des performances et des films dans lesquels des chorégraphies simples déploient des modèles comportementaux complexes et chaotiques dans divers médias tels que le mouvement cinétique, les images animées, la lumière et le son. Les œuvres remettent en question les modèles de contrôle et de co-dépendance intriqués entre les systèmes technologiques, biologiques et physiques et sociaux qui nous entourent tous les jours.

Né en 1991, Quentin Euverte a étudié à la Villa Arson et a fait un passage à l’EHESS. Dans sa pratique artistique actuelle, il extrait des éléments communs à ceux qui y prêtent l’œil. Pensant exclusivement en termes de matière première, les rebuts n’existent pas. Euverte créé des scènes-véhicules à fiction. Il a participé à la 66ème édition de Jeune Création et a notamment reçu les prix Indépendants Jeune Création Lieu-Commun à Toulouse et Lieux Communs à Namur, et est lauréat de la Résidence Hors les Murs 2016 de l’Institut Français pour un projet de film en Islande avec Florimond Dupont. Il est représenté par la galerie Jérôme Pauchant, Paris.

Né en 1979 à Hiroshima au Japo,  Atsunobu Kohira vit et travaille en France. Diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris puis du Fresnoy, Studio National des Arts contemporains – Tourcoing. Il expose régulièrement en France (Palais de Tokyo, Maison Européenne de la Photographie, Le FRAC Franche-Comté, Fondation Hermès, cité des art de Paris, Ososphère, Imaginez maintenant, 20e venti (curated by Giuseppe Penone) et différentes galeries d’art contemporain (Paris, Londre, Japon…). Il est représentée par la Galerie Maubert.

Née en 1991, Claire Isorni vit et travaille à Paris. Elles est diplômée en 2017 de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-arts de Paris (ENSBA). Durant son parcours, elle a étudié à MIAD Milwaukee, à l’ENSBA et à la Haute Ecole des Arts du Rhin. Ses œuvres oscillent entre vidéo et installation et prennent la forme d’expérimentations en constante mutation. Inspirée par les phénomènes naturels, l’esthétique industrielle et les films de série B, Claire Isorni crée des objets et des paysages qui semblent invoquer des lieux qui n’existent pas, qui jouent avec la confusion entre le rêve et la réalité. En créant ainsi le décor d’un monde fictif et d’une nature parallèle, son travail génère une sensation d’étrangeté, à la frontière de l’expérience cinématographique. Elle a récemment exposé dans le cadre de 100 % exposition collective de l’ENSBA à la Villette.

Florimond Dupont vit et travaille à Genève. En 2012, il obtient son DNSEP à la Villa Arson, Nice. Il a également étudié en 2011 à la Staatliche Akademie der Bildenden Künste, Stuttgart, et à l’Institut des Beaux-arts du Sichuan à Chongqing, en Chine. Il expose depuis 2013 ses installations et ses films. Récemment au 104, Paris ; aux Atelier Suisse, Bruxelles ; à Hit, Genève ; au CAN, Neuchâtel, etc. Il a récemment fait un road trip dans la Silicon Valley avec l’artiste Chloé Delarue avec qui il collabore régulièrement pour filmer et continuer d’explorer les marges du nouvel empire cybernétique.

Laurent Pernot est un artiste français né en 1980 à Lons Le Saunier. Après ses études (Le Fresnoy, Maîtrise Photographie & Multimédia, Université Paris VIII, directeur de recherches Dominique Baqué puis multiples résidences à l’étranger), il s’attache à créer un univers qui rend perceptible le flux du temps, interroge la nature des images, et appelle à une conception large de la transmission de la vie, de l’identité, de la mémoire et de la disparition. Sa démarche repose sur l’exploration des ambiguïtés profondes de l’existence et a toujours été influencée par les glissements possibles entre notions scientifiques et philosophiques, en particulier celles qui traitent de la conscience humaine et des particularités de la vie. « Cette œuvre impressionnante est une méditation sur la relation entre le temps, la lumière, la mémoire. La sensibilité de Laurent Pernot, ainsi que sa maîtrise des moyens plastiques et audiovisuels font de lui un jeune artiste prometteur ». Alain Fleischer, directeur du Fresnoy.

Jacques Perconte né en 1974 à Grenoble, vit et travaille à Paris après avoir passé une vingtaine d’années dans le Sud-Ouest. Il pratique la photographie, la vidéo et la musique. Il explore conjointement les problématiques du corps, du paysage et de la couleur. Ses films sont à la frontière du cinéma expérimental et des arts numériques. Artiste du net, son site technart.net est sa principale interface. Il navigue entre la théorie et la recherche formelle liée aux supports numériques avec une grande maîtrise de la technologie. Perconte est tout à la fois un peintre, un poète et un cinéaste du numérique.

 

Site de Bertrand Lamarche

HeHe est un duo d’artistes basé à Paris. Helen Evans (GB, 1972) et Heiko Hansen (All. , 1970) interrogent les besoins « énergivores » de notre société contemporaine en donnant à voir ses paradoxes sociaux, industriels et écologiques. Le répertoire de HeHe présente les pires cas de catastrophes technologiques à travers des installations ou des performances, ils dévoilent ainsi les dimensions cachées et les conséquences de ces menaces écologiques. Les installations - performances de HeHe sont des véritables « machines » expérimentales : plates-formes pétrolières, centrales nucléaires, incinérateurs, voitures, grues et appareils électriques ménagers… Ces dispositifs théâtraux deviennent des mises en scène sinistre dans des paysages apocalyptiques fluorescents. HeHe explore également les notions de mobilité avec l’ensemble de projets Train Project, ainsi Le Métronome transporte sur une voie de chemin de fer abandonnée (petite ceinture parisienne) les voyageurs dans une bulle de rêve et d’utopie. HeHe sont régulièrement invités dans les festivals ou événements internationaux pour présenter leur travail ou pour réaliser des créations spécifiques. Ils ont été récompensés à de nombreuses reprises : Golden Nica du festival Ars Electronica (2008) et mention d’honneur Ars Electronica (2012), Environmental Art Fund (Finlande, 2008), Zero One (San José, 2008), Cynet Art (Dresde 2001) …

Gabriel Lester  (Amsterdam, 6 février 1972) est un inventeur, artiste visuel et réalisateur vivant et travaillant à Amsterdam. Sa pratique englobe la musique, le cinéma, l’installation, la performance, l’architecture et la photographie. Après des formations en arts visuel et cinéma expérimental, Gabriel Lester entame une résidence de deux ans à la Rijksakademie, et développe des expériences cinématographiques dans une pratique artistique tridimensionnelle. Expositions publications, commandes, commissaire d’exposition, enseignant dans des académies d’art et des cours de troisième cycle, il travaillé deux ans à Shanghai, avant de regagner Amsterdam. Il est représenté par Leo Xu Projects à Shanghai et Fons Welters à Amsterdam.

Né à Besançon en 1985,  Fabien Léaustic est diplômé à la fois d’une école d’ingénieur et de l’école nationale supérieure des arts décoratifs de Paris. Soutenu par la DRAC Bourgogne Franche-Comté, il expose son travail en France et à l’étranger, dans des institutions (Palais de Tokyo, CENTQUATRE Paris, Centre des arts Enghien les Bains, Casa de Velazquez Madrid, FRAC Franche-Comté…) ou des structures indépendantes (Fondation Vasarely Aix-en-Provence, Espace Pierre-Cardin Paris…). Après une année de résidence à la cité internationale des Arts de Paris, Fabien Léaustic poursuit ses recherches au grès des rencontres et des projets expérimentaux qu’il entreprend.

Basé entre Bruxelles et Paris, l’artiste suisse David de Tscharner a développé une œuvre qui comprend des expérimentations dans différents domaines artistiques tels que le collage, la vidéo ou l’édition mais c’est à travers la sculpture qu’il s’affirme progressivement. Utilisant des éléments tels que les contraintes de temps, les contextes géographiques, les références biographiques et les processus participatifs pour magnifier les matériaux qu’il manipule, il transforme la sculpture en un catalyseur qui établit des liens entre les expériences intimes et sociales. Né en 1979 à Lausanne, en Suisse, David de Tscharner est diplômé des écoles d’art ESBA à Genève et La Cambre à Bruxelles en 2005, où il enseigne aujourd’hui. Il a participé à de nombreuses expositions en France, en Belgique et en Suisse. Une sculpture par jour à Aliceday en 2012, Fantasmagorie au Frac des Pays de la Loire en 2014, La Nature des Choses à la Maison Grégoire en 2106 sont parmi ses expositions personnelles remarquables. Directeur artistique du magazine Code entre 2005 et 2010, il collabore également avec des artistes comme Florence Doléac, Benoît Platéus, Céline Vaché-Olivieri, Charlie Jeffery, Gabriel Ghebrezghi (Ghostape), Eric Croes et Jean-Baptiste Bernadet.

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