En poursuivant votre visite, vous acceptez l’enregistrement de cookies dédiés à la collecte de statistiques anonymes sur l’usage du site.
Menu
  • à propos
  • Agenda
  • Médiation
  • Archives
  • Newsletter
  • Vidæo
  • Twitter
  • Facebook
accès)s(
culture(s)
électronique)s(

Festival #18

Paysage-fiction

Entrée libre
11 – 27 OCT. 2018

Screencatcher
vitrophanie — Justine Emard (France)

Screencatcher, J. Emard Festival Mirage© ADAGP Paris image

Screencatcher
Justine Emard (France)

dessins et application de réalité augmentée - 2011-2015

Screencatcher a pour point de départ l’enquête menée par Justine Emard en 2008 sur la disparition des cinémas de plein air américains. Elle comprend huit dessins au feutre de driver-in theaters laissés à l’abandon, que le spectateur est invité à regarder à travers un écran d’iPhone ou d’iPad. Grâce à un logiciel, des vidéos se superposent aux dessins manuels augmentant l’espace dessiné d’une réalité virtuelle. Le logiciel agit tel un filtre à la manière des dreamcatcher chez les Indiens Navajos qui évacuaient les cauchemars pour ne garder que les images positives des rêves et auquel le titre de l’œuvre fait référence. En associant dessins et réalité augmentée, l’installation fait fusionner différents niveaux de réalité et propose ainsi une expérience inédite du paysage. Mêlant écrans dessinés et écrans réels, Screencatcher offre une mise en abîme de l’image et modifie la position du spectateur qui devient acteur à part entière du dispositif.

Co-production Vidéoformes avec la participation du DICRéAM, Ministère de la culture, CNC, CNL et le soutien de la DRAC Auvergne. Cette série inclut des dessins de Intermissions, co-production Laffy-Maffei gallery

Screencatcher, Justine Emard ©Festival Mirages - ADAGP Paris▶

Atrium de la Médiathèque

horaires d’ouverture du lundi au samedi 11h30 à 18h (sauf jeudi 14h à 20h)

—

Médiathèque A. Labarrère

Place Margueritte Laborde
64000 Pau
05 47 05 10 00

Voir sur la carte

A travers divers médiums (la photographie, la vidéo, les installations et la réalité augmentée),  Justine Emard questionne l’image dans sa matérialité. Nombre de ses œuvres explorent les paradigmes de l’image cinématographique que sont l’écran, le cadre et le hors-champ. Lors d’un voyage de création à Dallas, aux Etats-Unis en 2008, elle mène une enquête sur la disparition des drive-in theaters (cinémas de plein air). Ce moment décisif dans sa pratique la conduit à traquer et photographier tous les rectangles de peinture blanche posés par des anonymes sur les murs de la ville, tels des écrans potentiels. Elle inaugure sa réflexion sur l’idée d’une disparition progressive de l’image. Réflexion qu’elle poursuit notamment dans une série photographique fondée sur un travail de recadrage du paysage à travers des ouvertures d’immeubles laissés à l’abandon. L’intérêt de l’artiste pour les ruines, les espaces et architectures abandonnés se double d’une tentative d’y réinjecter une vie nouvelle comme pour résister à une tentation mélancolique post-moderne et imaginer une nouvelle manière de construire notre regard. (Pauline Vidal, 2014)

avant Retour après

suivez accès)s( : facebook )) ( newsletter (