Jupiter foudroyant les vices
Julien de CasabiancaFR
de Léon Bonnat
Travaillant souvent avec la figure humaine, Julien de Casabianca a sélectionné une œuvre dont le message fait sens sur la façade d’un établissement scolaire. En dénonçant ici une série de vices et de perversions, l’œuvre met en garde le regardeur contre toutes formes d’excès et de passions, consistant en un reniement de l’autorité ou constituant une pratique illicite. Illustrant le combat entre le bien et le mal, autrement dit de la probité, cette fresque incarne des valeurs fortes, célébrant la pensée, la connaissance, le droit et la morale. Des qualités qui sont au cœur de la formation des jeunes générations et qui résonnent ainsi placées sur un gymnase, comme le reflet des valeurs morales du sport.
La démarche de Julien de Casabianca qui consiste « sortir des œuvres de musée dans la rue », prend ici d’autant plus de sens que le Musée Bonnat-Helleu vient de s’engager pour une période de rénovation.
Cette manière de porter le musée hors-les-murs, directement dans la vie des collégiens, des habitants du quartier et de la ville, est une forme de démocratisation de l’art classique complémentaire du travail des institutions, souvent impliquées dans la médiation et l’ouverture vers de nouveaux publics.
Ici l’art classique, avec ses couleurs chatoyantes et sa composition circulaire dynamique, s’inscrit dans un vocabulaire de street art, rapprochant l’œuvre des jeunes générations.
Julien de Casabianca proposera aux élèves de l’établissement son travail et sa démarche sous la forme d’une conférence illustrée ainsi qu’une création participative du collage.