Ici & là-bas

Danse & numérique

20 24 Mai 2019
08:30 ↦ 17:00

Ces ateliers menés à 2 voix ont pour objectif de concevoir un paysage fictionnel restitué sous la forme d’une vidéo dansée avec 2 classes de primaire.

Projet soutenu par la DSDEN 64 & la DRAC Nouvelle-Aquitaine

Performance dansée multimédia

Fabrication des décors et trucages : les élèves sont amenés à construire des décors de plusieurs manières : photos / dessins / construction... Il s’agira de collecter, analyser, trier, organiser, cataloguer, manipuler, coller, adapter, spatialiser, transposer, transformer et animer les éléments de décor. Dans un premier temps les élèves seront invités à réaliser des dessins sur ce qu’ils perçoivent de l’environnement végétal qui leur est le plus proche ou familier, qui seront le point de départ du processus de création, puis ils illustreront librement par le dessin ce qu’ils observent : pot de fleurs, coin de verdure, air de jeux, potager, parc, jardin, forêt, campagne, etc. Les dessins seront redécoupés par éléments afin de constituer un catalogue d’objets distincts. La technique utilisée sera celle du fond vert qui consiste à filmer des objets ou des personnes devant des paysages fictifs, en incrustant des images (à la manière d’un présentateur météo). Cette technique cinématographique est utilisée pour la création d’effets spéciaux, dans les blockbusters, mais aussi dans les séries fantastiques et d’autres utilisations plus surprenantes. Lors de la performance, les corps des élèves en mouvement seront ajoutés en plus de la

projection, étant tour à tour acteurs, accessoiristes, techniciens...

danse : cette aventure de transmission sous la forme d’ateliers chorégraphiques propose aux élèves une pratique de la danse en expérimentant des processus d’improvisation.

Développer des rapports à l’espace spécifiques : espace resserré, contraint, espace élastique, espace proche, espace intime, espace lointain au travers du Paysage. En terme de corps, la recherche porte sur les projections du mouvement dans un espace limité et à l’inverse l’inscription du corps dans un territoire, dans un paysage vaste. La création s’ancre dans un travail entre le virtuel (construction, vidéo, trucage) et le réel et la nature (odeur de terre, pluie, vastes plaines, forêts). Le travail en atelier mené avec les élèves pourra ainsi trouver un écho dans le travail en extérieur, le lien avec la nature et les éléments naturels venant enrichir l’imaginaire, les perceptions, les sensations.

  • le groupe et l’écoute au sein du groupe, au travers de l’attention portée à l’espace

  • les orientations et directions du corps dans le plan vertical et horizontal

  • espace partagé, espace chaotique, espace vivant, espace brassé, espace construit, espace architectural...

  • composition de paysages, compositions vivantes, à partir de photos et d’images,

  • développer des perceptions fines dans le corps.

restitution vidéo :

Paysage-fiction

visite guidée

Muse privilégiée des artistes depuis toujours, le paysage se définit avant tout par le regard et son époque.
En effet, cette étendue spatiale naturelle ou contrôlée par l’homme est une prise de vue depuis un point subjectif qui s’est offerte à l’interprétation des créateurs selon l’évolution de la science et de l’esthétique (ou théorie du beau).
Ainsi l’arrivée de la perspective bouleverse son agencement sur toile par lignes de fuites. Puis, la peinture de paysage a rendu hommage aux éléments, célébrant la beauté d’une nature entendue comme un agencement de formes, de couleurs et de matières.
Pourtant, la mise en image du paysage est intimement liée à une évolution industrielle dont on ne cesse de souligner les menaces qu’elles représentent pour la nature. L’omniprésence de ces messages d’alerte est aujourd’hui si grande qu’au caractère purement contemplatif du paysage peuvent se mêler désormais des sentiment d’anxiété ou de nostalgie.
Grâce aux avancées des techno-sciences, nous disposons d’une compréhension et d’une maîtrise de la nature jusqu’ici inégalée, alors même que la menace que nous faisons peser sur elle est au plus haut.

Au travers de 23 formes plastiques, visuelles ou interactives, les 17 artistes invitent à la contemplation d’une nature contrôlée ou sublimée en jouant avec les éléments qui la constituent : couleurs, lumières et mouvements.
On plongera son regard dans des paysages miniatures, on explorera les couleurs cachées des nuages, on arpentera des forêts inquiétantes, on déclenchera un tremblement de terre au soin de sa voix...

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