Philippe Boisnard artiste numérique et écrivain, il interroge depuis de nombreuses années la constitution de l’homme à travers la matérialité des codes et des représentations liées à la dimension aussi bien politique, que sociale ou économique. Ses installations et performances proposent une réflexion sur les processus technologiques qui viennent constituer notre humanité. C’est en ce sens qu’il travaille beaucoup sur la question des fragments qui constituent les hommes, fragments qui seraient leur ADN. Il crée des installations ou des performances seul, tel phAUTOmaton ou Réalité fragmentaire,ou en association avec d’autres créateurs tel Hortense Gauthier avec qui il forme le duo hp process, Arnaud Courcelle avec qui il a développe depuis 2015 l’oeuvre shape_of_memory ou bien le musicien Gaëtan Gromer entre autres. Par ailleurs il a travaillé pour des créations numériques théâtrales, avec par exemple L’argent (texte de Tarkos) créé par Anne Théron, et joué dans le cadre du festival d’Avignon IN. Son travail est présenté lors d’expositions et de festivals internationaux : Bibliothèque nationale de France (Cherchez le texte); Nuit Européenne des musées France-Russie (Vladivostock, Irkoutsk, Rostov sur le Don, Rybinsk, Samara, Paris - Société des gens de lettres), SAT (Montréal), Eastern Block (Canada), festival Digital Choc (instituts français de Tokyo et Kyoto), Convention pure data (Sao Paulo - Brésil) ; Festival Epaf (Varsovie, Pologne), Live action festival (Göttborg), Festival FIMAV (Victoriaville - Canada), Experimenta (Grenoble), Festival Les Bains numériques (Enghien-les-bains), Mapping Festival (Genève, Suisse), etc.
Isabelle Arvers est auteur, critique et commissaire d’exposition indépendante. Son champ d’investigation est l’immatériel, au travers de la relation entre l’Art, les Jeux Vidéo, Internet et les nouvelles formes d’images liées au réseau et à l’imagerie numérique.
Diplômée de l’Institut d’Études Politiques et d’un DESS en Gestion de projets culturels, Isabelle Arvers s’est spécialisée dans les nouveaux médias dès 1993. Pionnière dans le domaine du game art en France, elle a été Commissaire de l’exposition Playtime - la salle de jeux de Villette Numérique (2002), ainsi que de la galerie de net.art sur les « jeux sonores ».
Ses projets d’expositions et d’événements ont ensuite présenté le jeu vidéo comme un nouveau langage et comme un moyen d’expression pour les artistes.
A partir de 2005, elle s’intéresse aux machinimas et organise des projections au Centre Pompidou, dans des festivals en France et à l’étranger (Tchéquie, Brésil, Canada) et depuis 2009, elle organise des ateliers d’initiation ou de réalisation de machinimas, visant à démocratiser une pratique qui transforme un objet de consommation de masse en outil de production de sens.
En 2014, Isabelle Arvers crée « Kareron » pour promouvoir, diffuser, produire et communiquer autour de projets artistiques et pédagogiques (cours, conférences, organisation et animation d’ateliers) dans les domaines de l’art, du numérique et des jeux vidéo, en France et à l’étranger. Ce programme d’éducation artistique et populaire entend proposer à tous une nouvelle proximité à l’art et construire avec les expressions actuelles un rapport chaleureux, ludique et instructif. Isabelle Arvers s’associe à Myriam Boyer, artiste et chargée de communication.