Daguerréotypes
de Agnès Varda - 1975
Agnès Varda, qui fut une grande photographe, a exploré toutes les variantes des images animées, toutes les possibilités offertes par elles toutes les possibilités qu’elles offrent, et toutes les fantaisies. Elle a inventé des formes qui n’appartiennent qu’à elle, qui font que ses films ne ressemblent à aucun autre, comme composés d’une infinité de miroirs tendus à des spectateurs qui ne peuvent que s’y reconnaître. Chez Agnès Varda, le passé se mêle au présent, l’ici et l’ailleurs se marient et viennent à se confondre. Une part de mystère demeure, qu’elle entend offrir en partage, en donnant à voir, à entendre, à ressentir, à éprouver, et encore en en parlant, en se souvenant, il s’agit bien toujours d’échange.
« Daguerréotypes n’est pas un film sur la rue Daguerre, pittoresque rue du 14e arrondissement, c’est un film sur un petit morceau de la rue Daguerre, entre le n°70 et le n°90, c’est un document modeste et local sur la majorité silencieuse, c’est un album de quartier, ce sont des portraits stéréo daguerréotypés, ce sont des archives pour les archéo-sociologues de l’an 2975. C’est mon Opéra Daguerre. » Agnès Varda
Sélection Française aux Oscars 1975 dans la catégorie documentaire de long-métrage
Prix du Cinéma d’Art et d’Essai 1975
Production : Ciné-Tamaris, l’INA et la ZDF (Mainz)
Distribution: Ciné-Tamaris