À l’heure des fausses nouvelles qui se développent sur les réseaux sociaux, Sophie Limare propose d’éduquer le regard en analysant divers procédés utilisés par les artistes pour tromper notre sens principal, la vue. 

Des anamorphoses de la Renaissance en passant par les doubles jeux de reflets et d’ombres dans les œuvres contemporaines, il s’agira de déciller le regard pour mieux comprendre la richesse des mécanismes de tromperie dans les arts visuels. De Georges Méliès à Philippe Ramette en passant par Felice Varini, Sophie Limare pose la question du faux en s’appuyant sur des travaux d’artistes tels que les trompe-l’œil, les images doubles ou encore la manipulation dans l’image numérique.

Le réel est-il ce que l’on voit ? Ce que l’on nous donne à voir ? Ou se qui se cache derrière ? Où est la vérité ? Où commence l’illusion ?

À partir d’une œuvre de Till Nowak :
The Centrifuge Brain Project, de l’effet Koulechov ainsi que des photos web recadrées, sorties de leur contexte, vidéos ne correspondant pas à la période citée ou au pays mentionné, faux comptes Twitter, absence de sources… comment comprendre une image et l’analyser ? Plusieurs types d’images : Image émotion, Image et magnificence, Image truquée, Image manipulatrice, Image choc sont autant de manipulations possibles utilisées pour entretenir la désinformation, la rumeur, le dénigrement…

Les participants sont invités à créer des images truquées (fixes et animées) à l’aide de logiciels de retouches d’images et de la technique du fond vert afin de concevoir de fausses informations.

Les élèves de 3ème5 du collège Jeanne d’Albret sont partis à New-York !

Pour consulter les photos du séjour : Diaporama photos

Pour consulter l’article paru dans la presse : Article

Diaporama Events & people

vidéo sur les meilleurs moments du séjour :

Le travail de Soraya Rhofir prend la forme de collages et de mises en scène d’images qui se déploient dans l’espace à des échelles et dimensions variables.
Son iconographie puise dans l’industrie du divertissement, les cartoons, internet, les pratiques amateurs ou l’imagerie publicitaire et propose une réflexion sur les valeurs normatives de l’image.

L’exposition Grand’ télé Grand écran est ici pensée comme l’antichambre de l’atelier, un lieu de réserve où se trouve réunie une foule de figures hybrides en attente d’un ultime diagnostique quant à leur qualité esthétique et leur devenir.