Entrée d’abord par la porte du théâtre, Marion Lo Monaco s’est formée pendant 4 ans à l’école Claude Mathieu, avant d’être comédienne de troupes. Elle fait partie de La Compagnie Laluberlu qui est une structure née en 2012, aux pieds des Pyrénées-Atlantiques. Aux premiers temps de son monde, elle abritait essentiellement des créations théâtrales. Mais les artistes qui l’habitent se sont diversifiés; ses activités aussi. Aujourd’hui, le conte a toute sa place au sein de la Compagnie Laluberlu; le théâtre et la musique y cohabitent. La Compagnie s’inscrit avant tout dans une démarche populaire : être accessible à tous, promouvoir le spectacle sur les routes de campagne autant qu’en ville, sur scène comme dans la rue. Amener la beauté et la poésie dans tous les recoins.
Née en 1989 à Pau, Séréna Evely est diplômée de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon et de l’École Supérieure des Arts Appliqués Duperré au sein desquelles elle a suivi un cursus en Design d’espace. Elle vit et travaille depuis entre Pau et Paris où elle mène des projets de design. Plusieurs expériences effectués en milieu muséal, tant du côté de la conservation, du montage, de la scénographie que de la médiation, la poussent à déployer ses recherches théoriques et plastiques autour des dispositifs de monstration propres à l’exposition. Elle est aussi rédactrice pour les revues Junk Page, Profane et le BO numéro.
L’association Les Petits Débrouillards est un mouvement d’éducation populaire qui œuvre dans le champ de la culture scientifique et technique. Nourrir et faire vivre culturellement notre rapport à l’univers des sciences, animer au quotidien son lien aux enfants et aux jeunes : telle est la mission du mouvement associatif les Petits Débrouillards, né en 1981 au Québec. Le projet associatif du mouvement des Petits Débrouillards se décline en 4 axes : engagement, développement durable, solidarités, sciences & sociétés. Développer l’esprit critique, rendre les savoirs accessibles ; faire pour mieux comprendre, comprendre pour mieux agir ; apprendre à dialoguer, participer pour mieux choisir.
Native de l’État de New-York, c’est à Austin que Nadia Lubak s’éveille à la peinture à 20 ans. Installée à Pau depuis 2001, elle prend des cours de dessin à l’ESAC de Pau ainsi que des cours de l’histoire de l’art par correspondance. Depuis, elle a exposée aux États-Unis, en Corée, à Paris... Elle se nourrit de la peinture de Francis Bacon, de concerts, des chorégraphies d’Anna Teresa de Keersmaeker, William Forsythe, Michèle Noiret. D’abord active dans l’association Bon’art et Léo Lagrange, elle donne maintenant des cours de dessin à l’Agora.
Le travail de Rémi Duprat s’articule autour d’un questionnement sur la sculpture documentaire et de son rapport à l’image considérant le fait qu’elle peut être à la fois un document marquant un contexte donné, mais également une fiction ouverte.
En s’attachant à des pratiques culturelles – habitudes, coutumes, techniques – d’horizons et d’époques variés, l’ensemble du travail s’attache à mettre en valeur une gestuelle issus de pratiques vernaculaires, évoluant vers le domaine du sculptural.
Sa réflexion s’appuie sur des savoir-faire et des techniques qui lui permettent de produire des « objets », ancestraux ou contemporains, artisanaux comme industriels, et de les confronter en mêlant temporalités et réalités contradictoires. La sculpture, la photographie et l’installation, lui permettent un travail de mise en scène rendant visible la distance avec notre réalité tout en accentuant ses problématiques concrètes et actuelles. De l’objet-sculpture à l’image, et inversement, apparaissent des « formes » qui traduisent des comportements sociaux mettant en évidence des possibles vérités et les absurdités de notre temps. Le fait-main, le factice et le fictionnel sont des moyens pour produire des «doubles» qui nous renvoient à notre société, un territoire, s’inscrivant dans un questionnement sur notre réalité, cherchant les limites entre réel et fiction, passé et futur.