Simon Kansara est scénariste de bande-dessinée passé par le Conservatoire Européen d’Écriture Audiovisuelle. Il se passionne pour les différentes formes de récit, s’oriente vers la bande-dessinée et le récit multisupport et se découvre une passion pour les passerelles narratives entre les média. Récemment lauréat du Cinq ans du Chalet Mauriac pour un projet de film documentaire Le Film secret de monsieur Casalis (2017), il adapte en BD (scénario) le jeu vidéo Watch Dogs, est scénariste de Morgane aux Éditions Delcourt, du Dernier gaulois produit par France Télévision Nouvelle Écritures, Éditions Numériques et de MediaEntity aux Éditions Delcourt.
Sébastien Morin est médiateur numérique. Il a travaillé pour L’AJIR Pôle Escale à Pau et enseigne philosophie. Il obtient son Master en philosophie option Très Bien avec comme sujet de Mémoire “Le conditionnement idéologique par le dispositif vidéo-ludique” & “L’altérité dans les jeux vidéo” : ce qui l’intéresse sont les les biais cognitifs et idéologiques, les questions politiques avec les bulles de filtre.
Docteur en esthétique et théorie de l’art (ITEM, UPPA), Sophie Limare est agrégée d’arts plastiques et enseigne les arts visuels à l’ESPE d’Aquitaine. Elle est membres du laboratoire CLARE - Culture, Littératures, Arts, Représentations, Esthétiques – (ARTES - Atelier de Recherches Transdiciplinaires Esthétique et Sociétés) - Université Michel de Montaigne – Bordeaux 3. Ses domaines de recherche les images instables, la vidéosurveillance dans l’art contemporain, les relations entre adolescence et image numérique. Conférencière, elle intervient régulièrement au Centre d’art Image-Itmage à Orthez, à la Médiathèque de Pau. Elle a récemment publié « Tous artistes ! Les pratiques (ré)créatives du Web » aux Presses Universitaires de Montréal (septembre 2017), Les (en)jeux illusionnistes du hors-écran dans la téléphonie mobile, Revue Réel-Virtuel (février 2017), Fabriques de vérité(s) Communication et imaginaires (vol.1), L’Harmattan (février 2016).
Philippe Boisnard artiste numérique et écrivain, il interroge depuis de nombreuses années la constitution de l’homme à travers la matérialité des codes et des représentations liées à la dimension aussi bien politique, que sociale ou économique. Ses installations et performances proposent une réflexion sur les processus technologiques qui viennent constituer notre humanité. C’est en ce sens qu’il travaille beaucoup sur la question des fragments qui constituent les hommes, fragments qui seraient leur ADN. Il crée des installations ou des performances seul, tel phAUTOmaton ou Réalité fragmentaire,ou en association avec d’autres créateurs tel Hortense Gauthier avec qui il forme le duo hp process, Arnaud Courcelle avec qui il a développe depuis 2015 l’oeuvre shape_of_memory ou bien le musicien Gaëtan Gromer entre autres. Par ailleurs il a travaillé pour des créations numériques théâtrales, avec par exemple L’argent (texte de Tarkos) créé par Anne Théron, et joué dans le cadre du festival d’Avignon IN. Son travail est présenté lors d’expositions et de festivals internationaux : Bibliothèque nationale de France (Cherchez le texte); Nuit Européenne des musées France-Russie (Vladivostock, Irkoutsk, Rostov sur le Don, Rybinsk, Samara, Paris - Société des gens de lettres), SAT (Montréal), Eastern Block (Canada), festival Digital Choc (instituts français de Tokyo et Kyoto), Convention pure data (Sao Paulo - Brésil) ; Festival Epaf (Varsovie, Pologne), Live action festival (Göttborg), Festival FIMAV (Victoriaville - Canada), Experimenta (Grenoble), Festival Les Bains numériques (Enghien-les-bains), Mapping Festival (Genève, Suisse), etc.
Thierry Moinet est un musicien et vidéaste vivant à Pau.
Actuellement, il consacre une grande partie de son temps à la réalisation de vidéoclips, à ses projets musicaux à géométrie variable et aux ateliers envers divers publics qu’il développe dans les domaines audiovisuel, musical et plastique. Ces projets sont visibles sur sa chaîne Youtube.
Il a plusieurs formations musicales, dont en solo MotH & en groupe Klaustomi, "musique électronique mysantropicale quelque part entre Guyane et Jean Yanne".